Sciences économiques et sociales

Classe de PREMIERE

Processus de socialisation, liens sociaux et déviance

Sociologie

Sommaire

1 – Le COURS… résumé en BD

2 – COURS & VIDEOS en ligne

3 – ARTICLES… pour APPROFONDIR

4 – LIVRES… à consulter au CDI ?

Contenu

1 – Le COURS… résumé en BD

TOUTE LA SOCIO EN BD : TOME 1

SOCIALISATION, LIENS SOCIAUX ET DÉVIANCE

Après avoir décrypté les fondamentaux de l’économie dans le premier volume Toute l’éco en BD, place à la sociologie. Cette fois, Claire Fumat et Maud Hopsie s’interrogent sur la socialisation, les groupes et les réseaux sociaux. Comment construire sa place dans la société ? Comment les réseaux sociaux ont-ils changé notre rapport aux autres ? Toute une série de questions auxquelles les auteures répondent par des illustrations claires et ludiques pour faciliter la compréhension et la mémorisation. Au travers d’exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour saisir les fondamentaux de la discipline, comprendre les mécanismes sociaux, décrypter la société dans laquelle nous vivons, et la place que nous y occupons. Tout le programme de sciences économiques et sociales de Première dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains ! [4e de couverture]

Claire Fumat est formatrice en droit, économie et analyse financière et rédige des manuels de formation, notamment pour le CNED. En 2014 après une année d’enseignement des SES à Montréal, elle se lance dans un défi un peu fou : transposer ses cours en bandes dessinées.

Formée à l’illustration à l’école Estienne de Paris, Maud Hopsie travaille aujourd’hui pour l’édition et la presse depuis son atelier à Rodez. Hopsie est une contraction entre « Hops » de Calvin et « Hobbes » qui a été une BD marquante de la jeunesse de l’auteur, et « au-psy » car les premières BD qu’elle publiait sur son blog (maudhopsie.com) la mettaient en scène avec critique et autodérision… de courtes séances de psy en somme.

Editions La Boîte à Bulles, 2020, 48p., ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2849533574

Disponible au CDI : BD FUM

2 – COURS & VIDEOS en ligne

Ressources proposées par le Cité de l’économie

(rappels de culture générale des origines à nos jours)

Ressources proposées par l’Académie de Versailles

Ressources proposées par le Collège de France

3 – Articles… pour APPROFONDIR

I – Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ?

Influence des stéréotypes de genre dans les médias sociaux

La Femme Invisible dans le numérique : le cercle vicieux du sexisme

(vie-publique.fr – novembre 2023 -Temps de lecture : 3mn)

Evolution des configurations familiales et conditions de socialisation

Les familles en 2020 : 25 % de familles monoparentales, 21 % de familles nombreuses

(INSEE FOCUS – septembre 2021 ; Temps de lecture : 3 mn)

II – Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ?

1 – Article de sociologie
2 – Articles de Brief.eco.fr

III – Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ?

1 – Article de sociologie
2Articles de Brief.eco.fr

4 – LIVRES… à consulter au CDI ?

SOCIOLOGIE DU GENRE

Sociologie du genre, une sociologie que l on pourrait décliner au pluriel tant les approches sont diverses. Si certains sociologies voient dans le genre la « part sociale » du sexe, d’autres sont plus radicaux et pensent d’emblée le genre comme un système fonctionnant sur l’idée de binarité et de domination masculine […] Partout, un même constat s’impose : les identités genrées, incontournables, qui ont accompagné le développement des théories du genre. Ces évolutions sont-elles radicales et remettent-elles en cause le cour de la masculinité et de la féminité ? Dans cet ouvrage [l’auteur]montre la fécondité du concept de genre dans l’analyse des relations sociales. [4e de couverture, extraits]

Qu’est-ce que le genre ? Un présentation par les concepts
– Les masculinités
– Des femmes en luttes
– Sphère domestique et sphère professionnelle : une relation au coeur du genre
– Genre et école
– Genre, corps et sport

Guillaume Vallet est agrégé de sciences sociales, maître de conférences en sciences économiques à l’université Grenoble Alpes-CREG et docteur en sociologie.

Editions BREAL, 2018, 176p., ISBN-13 : ‎978-2749536996

Disponible au CDI : 305.3 VAL

LE GENRE DU CAPITAL

On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de richesse entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles, qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et sœurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction, et n’en tirent pas les mêmes bénéfices. Fruit de vingt ans de recherches, ce livre montre que le capital a un genre. Céline Bessière et Sibylle Gollac enquêtent sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et des héritages, avec le concours des professions du droit. [Les] mécanismes de contrôle et de distribution du capital varient selon les classes sociales, mais aboutissent toujours à la dépossession des femmes. Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital. [4e de couverture, extraits]

Céline Bessière est professeure à l’université Paris-Dauphine. Sibylle Gollac est chercheuse au CNRS. Sociologues, elles ont toutes les deux participé au Collectif Onze, qui a publié Au tribunal des couples. Enquête sur des affaires familiales (Odile Jacob, 2013).

La découverte, 2020, 336p., ISBN-13 ‏: ‎978-2348044380

Disponible au CDI : 306.87 BES

DÉVIANCES ET CONTRÔLE SOCIAL

[…] Tout comme la norme et la déviance, le contrôle social est en constante évolution. La mise en spectacle du châtiment jusqu’au XVIIIe siècle, le dressage des corps et des esprits à partir du XIXe siècle et la mise en compétition des individus dans une société où les techniques de surveillance se sont affinées sont trois étapes clés sur lesquelles insistent les auteurs de cet ouvrage. [4e de couverture, extraits]

Plan :
– La déviance, un phénomène éminemment relatif
– Comment devient-on déviant ?
– Comment réagit-on à la stigmatisation ?
– La déviance, un conformisme qui s’ignore ?
– Le « jeune de banlieue », nouvel avatar de la déviance juvénile
– L’école, un haut lieu du contrôle social
– Nos sociétés sont-elles de plus en plus violentes ?
– Vit-on un relâchement du contrôle social ?

Benjamin Chevalier est professeur agrégé de sciences économiques et sociales et chargé d’enseignement à l’Université de Lille 1 et à l’IEP de Lille. Igor Martinache est docteur en science politique , professeur agrégé de sciences économiques et sociales à l’université de Lille 1.

Editions BREAL, 2017, 191p., ISBN-13 : ‎978-2749536705

Disponible au CDI : 302.5 CHE

LA SOCIOLOGIE DE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE

Comment s’est constituée cette discipline ? Quelle est son histoire ? Comment son objet a-t-il évolué ?

Comment et pourquoi distinguer la ” délinquance ” de la ” déviance “, la ” délinquance juvénile ” de la délinquance, la délinquance des jeunes des classes populaires de la délinquance juvénile ?

Répondre à ces questions, c’est d’abord construire l’objet de la sociologie de la délinquance juvénile.
Dans une perspective délibérément cumulative, ce livre propose ensuite une sorte d’inventaire raisonné des schèmes d’interprétation ” utiles ” empruntés aux diverses théories sociologiques, pour l’essentiel anglo-saxonnes. Il permet de présenter, à partir des enquêtes disponibles, une analyse sociologique de la délinquance des jeunes des classes populaires en France en distinguant deux configurations successives depuis la fin des années 1950. La première, associée aux stéréotypes médiatiques des ” blousons noirs ” puis des ” loubards “, correspond à la période qui s’étend de la fin des années 1950 à la fin des années 1970. La seconde, associée à la figure médiatique des ” jeunes des cités “, apparaît au début des années 1980 et perdure jusqu’à aujourd’hui. [4e de couverture]

Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, est chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS-EHESSParis-I).

La Découverte, collection “Repères”, 2009, 128p., ISBN-13 ‏: ‎978-2707149718

Disponible au CDI : 364.36 MAU

MANIFESTE POUR LE BONHEUR
Comment passer d’une société de l’avoir à une société du bien-être

La force et l’originalité du livre tient en son programme : Comment passer d’une société de l’avoir à une société du bien-être ?

Le diagnostic de l’auteur est sans concessions : notre société est malade du consumérisme qui vampirise jusqu’au plus intime de la psyché humaine ; notre société met les citoyens sous la dépendance d’un système économique fondé sur l’individualisme et la rareté et qui, au final, ne crée que de la frustration et développe les inégalités ; notre société alors même qu’elle est statistiquement dans l’abondance a pour symptômes, l’absence de bonheur, le délitement du lien social, une agitation fébrile source de stress, une crise de l’estime de soi.

Comment sortir de cette impasse ? [L’auteur propose des solutions, avec les] politiques urbaines (avec son idée originale de ville relationnelle), les politiques qui enrichissent le tissu social, de nouvelles politiques de l’éducation, de la santé ou de l’organisation du travail. Pas un livre utopique mais un livre programme qui a connu un grand succès en Italie et qui est en cours de traductions aux Etats-Unis et en Angleterre. [4e de couverture, extraits].

Stefano BARTOLI est Professeur d’économie à Bologne

Les liens qui libèrent, 2013, 288p, ISBN-13 : ‎979-1020900333

Disponible au CDI : 306.3 BAR