Thème : Création et technologies numériques

Sommaire

1 – Propriétés intellectuelles

2 – Droit et numérique : les enjeux du débat

3 – Protection des données personnelles

4 – Intelligence artificielle et justice

5 – Cybercriminalité

6 – Humain, non-humain et transhumanisme

Bibliographie sélective

1 – Propriétés intellectuelles

De qui – de quoi – peut-on être propriétaire?

Sous quelle forme? Avec quelles conséquences?

BRANCUSI CONTRE ÉTATS-UNIS (BD)

1927, un procès ubuesque se tient à New York. Avocats, témoins, experts et artistes débattent pour savoir si le travail de Constantin Brancusi doit être considéré comme de l’art ? En écho, à Paris, le sculpteur et ses contemporains doutent. Le travail de Brancusi est-il à la hauteur face au génie de l’artisanat et de l’industrie ? Le nouveau continent a-t-il les épaules pour jouer le rôle central dans l’art moderne que l’histoire lui impose désormais ? [4e de couverture]

Arnaud Nebbache est diplômé de l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Il a réalisé de nombreux titres jeunesse tels que « Carottes ratées et autres fautes de goûts » (Âne bâté, 2011), « Une journée de bûcheron » (Kilowatt, 2018), « La tournée de Gaspard » (L’Étagère du bas, 2022) et « Une journée d’apicultrice » (Kilowatt, 2022). Son travail -souvent à cheval entre la didactique et la fiction. « Brancusi contre États-Unis », publiée en 2023 chez Dargaud, est sa première bande dessinée.

Dargaud, 2023, 128p. – ISBN-13 ‏: ‎978-2205202342

LE DROIT D’AUTEUR (BD)
UN DISPOSITIF DE PROTECTION DES OEUVRES

Les images, les sons, l’architecture, les objets, mais aussi nos paroles, nos vêtements, nos tatouages, nos coiffures, nos gestes… Presque tout ce qui nous entoure est protégeable par le dispositif juridique qu’on appelle le droit d’auteur. Pour la première fois, de façon claire et originale, une bande dessinée fait le point sur la complexité du droit de la propriété littéraire et artistique [4e de couverture]

Emmanuel Pierrat, né en 1968, est avocat au Barreau de Paris. Membre du Conseil National des Barreaux et Ancien Membre du Conseil de l’Ordre, il est Conservateur du Musée du Barreau de Paris et préside aux destinées de la Grande Bibliothèque du Droit (lagbd.org). Il dirige un cabinet qui traite de droit de la communication, de propriété intellectuelle et de marché de l’art. Emmanuel Pierrat accompagne également ses clients artistes et auteurs dans le cadre de la négociation de leurs contrats et de la promotion de leur carrière. Il rédige un blog judiciaro-littéraire sur le site de livreshebdo.fr […]

Fabrice Neaud est né le 17 décembre 1968 à La Rochelle. Après un baccalauréat de Lettres option Arts plastiques et un Deug de philosophie, il poursuit ses études aux Beaux-Arts jusqu’en 1991. Fabrice Neaud nourrit alors un projet de bande dessinée autobiographique qui donnera lieu à la publication de son oeuvre ambitieuse et singulière intitulée Journal, de 1996 à 2002, chez l’éditeur Ego comme X, dont il est l’un des membres fondateurs. Également passionné de science-fiction

Editions LOMBARD, coll. “La petite bédéthèque”, 2016, 80p., ISBN-13: 978-2803636372

2 – Droit et numérique : les enjeux du débat

Evolution de la justice, protection des données personnelles,

contrôle et surveillance des populations,

gouvernance et rôles de l’Etat…

Justice numérique

Expression ambiguë, le terme de « justice numérique » renvoie aux transformations que fait subir au monde judiciaire l’avènement de la vie en réseau et l’abandon progressif des supports matériels au profit de l’électronique et de l’information en ligne. Elle désigne également l’impact sur la justice du recours aux technologies les plus avancées, à l’heure où l’exploitation d’immenses quantités de données par des algorithmes d’apprentissage automatique permet de déceler des modèles statistiques et de formuler des prédictions.

Cet ouvrage présente un état des lieux de la transition numérique de la justice, envisagée sous les deux formes principales qu’elle prend à l’heure actuelle : la dématérialisation des procédures, d’une part, et l’appropriation de l’intelligence artificielle par le recours aux algorithmes d’aide à la décision, d’autre part.

Florence G’sell est professeur de droit privé, Université de Lorraine (depuis 2014) et Co-titulaire de la Chaire Digital, Governance and Sovereignty, Ecole d’Affaires Publiques de Sciences Po.

Dalloz, coll. “A savoir”, 2021, 192p., ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2247188963

Disponible ? : Petite bibliothèque de droit

(à emprunter auprès du professeur)

Consulter également le Blog de Florence G’sell : LAW AND BEYOND

Quand le digital défie l’Etat de droit

Vie privée, liberté d’expression, droit d’auteur, rôle de l’Etat dans les mécanismes de régulation… Les géants de l’Internet et des réseaux sociaux imposent leurs modèles et leurs valeurs. Le numérique est-il en passe de transformer le droit français et européen, après avoir chamboulé la technologie, nos modes de vie et les modèles économiques existants ? C’est la réponse à laquelle tente de répondre ce livre étayé de nombreux exemples concrets [4e de couverture]

Olivier lteanu est avocat à la cour d’appel de Paris et chargé d’enseignement aux universités de Paris I Sorbonne et Paris-Saclay. C’est un des meilleurs spécialistes français et européens du droit du numérique et des communications électroniques. 

Eyrolles, 2016, 188p., ISBN-13 : 978-2212118599

Le droit au défi du numérique : Libertes et propriete à l’ère d’internet

Internet et la société en réseaux posent au droit des défis inédits, passionnants et complexes. Ces moyens de communication ont ainsi profondément affecté et modifié le régime des libertés et le droit de propriété intellectuelle jusqu’à questionner leur légitimité et menacer leur existence. Qui sont les adversaires du droit d’auteur et quelles idéologies sous-tendent leurs discours ? Peut-on concilier répression du piratage et respect de la vie privée ? La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dispose-t-elle de l’indépendance et des pouvoirs nécessaires pour contrôler l’usage des données personnelles ? Les juges ont-ils prise sur les activités des GAFAM et peuvent-ils préserver la souveraineté numérique des États ? La loi est-elle en mesure de réguler l’intelligence artificielle et les algorithmes ? [4e de couverture]

David Forest est maître de conférences associé en droit du numérique habilité à diriger des recherches à l’université Panthéon-Sorbonne, docteur en droit privé et en science politique, et chercheur associé au Centre d’études et de recherche en droit de l’immatériel (CERDI). Il a été également avocat en droit des nouvelles technologies

L’Harmattan, coll. “Questions contemporaines, 2020, 234p., ISBN-13 : 978-2343205014

3 – Protection des données personnelles

… “personnelles”, vraiment ?

La protection des données personnelles

Un ouvrage un peu plus dense, mais qui reste de “petit format”, rédigé par une des spécialiste de la question.

Le champ des données personnelles est très large. Il s’agit des renseignements permettant d’identifier des personnes (voix, image, paiements, réseaux sociaux, communications…). Il répond à la question que chacun est en droit de se poser : De quels droits disposons-nous pour accéder à nos données personnelles et les récupérer ?  [4e de couverture]

Christiane FERAL-SCHUHL est avocate aux barreaux de Paris et du Québec. Cofondatrice du cabinet Feral-Schuhl / Sainte-Marie. [Médiateur] de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) […] Présidente du Conseil national des barreaux (2017-2019)

Dalloz, coll. “A savoir”, 2019, 240p., ISBN-13 : 978-2247191727

Disponible ? : Petite bibliothèque de droit

(à emprunter auprès du professeur)

Données personnelles

Une fiche de synthèse pour apprendre l’essentiel et réviser sur le thème.

David Forest est maître de conférences en droit habilité à diriger des recherches associé à l’université Panthéon-Sorbonne et chercheur associé au CERDI. Il a exercé la profession d’avocat en droit du numérique durant 15 ans avec une pratique éprouvée du droit des données personnelles.

Enrick B. éditions, 2019, 23p., ISBN-13 : 978-2356443663

4 – Intelligence artificielle et justice

la “grande transformation” !

Justice digitale

La révolution numérique bouleverse la justice et fait peur à certains autant qu’elle enthousiasme les autres : disparition des avocats ou des notaires, résolution des conflits en ligne, justice prédictive, état civil tenu par la blockchain, généralisation des contrats en bitcoins échappant à tout contrôle (et à toute taxation), etc.

Ce livre prend de la distance pour décrire ce nouveau droit numérique […] Son objectif est un apaisement des angoisses, en éclairant les potentialités et les pièges du rêve qu’il diffuse : organiser la coexistence des hommes sans politique et sans loi. [4e de couverture, extrait]

Antoine Garapon est magistrat et secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice. Il est l’auteur, aux Puf de Démocraties sous stress (avec Michel Rosenfeld, Puf 2017) et de Deals de justice (avec Pierre Servan-Schreiber, Puf 2013). Jean Lassègue est chercheur au CNRS, attaché à l’Institut Marcel Mauss (EHESS, Paris). Ses travaux portent notamment sur l’informatique comme étape dans l’histoire de l’écriture (Turing, Les Belles Lettres, 1998).

Presses Universitaires de France, 2018, 364p., ISBN-13 : 978-2130733577

Le tribunal des algorithmes. juger à l’ère des nouvelles technologies.

Les récents traitements des données de justice par les ingénieurs laissent penser que la justice pourrait être rendue non plus par des humains, mais par des machines. Exploitées par des outils numériques, les décisions de justice ne seraient plus le résultat d’un raisonnement intellectuel mais le simple fruit d’une production informatique. Cette justice numérique en gestation bouleverserait le travail des juges et les pratiques des tribunaux. Réalité ou fantasme, elle renouvelle la question de son efficacité et impose au législateur de définir un cadre. C’est dans ce contexte que Emmanuel Poinas, magistrat engagé, propose une réflexion juridique, politique, économique et sociologique sur les enjeux et les effets de ce phénomène : les nouvelles solutions technologiques sont-elles amenées à rendre la justice à la place des juges ? L’État doit-il les laisser faire ? Leur recours impose-t-il la mise en place d’une éthique particulière ? Qu’en est-il de la sécurité juridique ? Quel avenir pour l’activité des juridictions ? [Cet ouvrage] montre qu’en l’état actuel des technologies et du fonctionnement des institutions, la justice ne peut être confiée à l’intelligence artificielle ! [4e de couverture, extrait]

Emmanuel POINAS est magistrat judiciaire depuis 1994. Précédemment juge d’instance, juge financier « JIRS » à Marseille puis Conseiller à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, il est actuellement vice-président du tribunal de grande instance d’Avignon .

Editions Berger LEVRAULT, 2019, 240p., ISBN-13 : 978-2701320175

les robots à l’assaut de la justice. l’intelligence artificielle au service des justiciables.

La justice se heurte à un terrible constat : elle ne répond pas aux attentes des citoyens du XXIe siècle. Dans notre vie quotidienne, nous sommes devenus habitués à bénéficier d’un service en ligne, de bonne qualité, rapide et abordable financièrement. La justice, c’est tout le contraire. Elle évolue dans un monde de papier, elle est lente, elle est coûteuse et la qualité des jugements n’est pas toujours au rendez-vous. Ce décalage, qui grandit jour après jour, pourrait bien signifier la fin d’un service public de la justice, les citoyens préférant recourir à des modes privés de résolution des litiges ou ne pas demander justice du tout, faute de moyens ou de patience. Les robots ont le potentiel de sauver la citadelle de la justice. Automatiser les litiges rendrait le fonctionnement des cours et tribunaux plus efficient et même plus juste. Mais à quel prix ? Les juges humains ont-ils encore une place dans la nouvelle configuration de la justice robotisée ? Que vont devenir les avocats et autres professionnels du droit ? Cet essai attaque de front les défis posés par la robotisation de la justice. Il aborde en termes clairs et percutants l’impact de l’application de l’intelligence artificielle au fonctionnement séculaire des cours et tribunaux. La transition vers une justice robotisée est-elle souhaitable ? Adrien van den Branden nous invite à entamer cette réflexion fondamentale.

Adrien VAN DEN BRANDEN est avocat, fondateur de l’Incubateur d’Avocats.be www.incubateur.legal), co-fondateur de Law Is Code (www.lawiscode.be).

Editions Bruylant, 2019, 150p., ISBN-13 : 978-2802763222

5 – Cybercriminalité

à la recherche du numérique perdu…

Cyberdroit. le droit à l’épreuve de l’internet

Alors que le dispositif national de protection des données à caractère personnel repose désormais à la fois sur le RGPD et sur la loi Informatique et Libertés modifiée, quelles sont les règles de collecte, d’exploitation et de conservation des données personnelles ? Comment s’exercent le droit à l’oubli, à la portabilité ou encore à la maîtrise de ses données post-mortem ? Comment l’employeur peut-il garantir le respect de la vie privée de l’employé qui utilise ses propres équipements informatiques dans son activité professionnelle ? Comment doit-il organiser la procédure de signalement d’alerte ? Comment les règles de transparence et de loyauté applicables au commerce en ligne s’harmonisent-elles avec les dispositions européennes protectrices du consommateur en ligne ? Quelle place et quel cadre juridique accorder au paiement en bitcoins ?… [4e de couverture, extrait]

Christiane FERAL-SCHUHL est avocate aux barreaux de Paris et du Québec. Cofondatrice du cabinet Feral-Schuhl / Sainte-Marie. [Médiateur] de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) […] Présidente du Conseil national des barreaux (2017-2019)

Dalloz, coll. “Praxis”, 8ème édition, 2020, 1852p., ISBN-13 : 978-2247195817

6 – Humain, non-humain et transhumanisme

TRANSANIMALISME : L’ANIMAL AUGMENTÉ, ENTRE EXPLOITATIONS ET PROTECTIONS

La question du recours aux technosciences pour améliorer, sélectionner et transformer l’animal est d’une actualité brûlante. Cet ouvrage a pour objectif d’engager des réflexions pluridisciplinaires et internationales sur ces évolutions technoscientifiques susceptibles de bouleverser la condition animale.

Cet ouvrage rend compte de réflexions pluridisciplinaires et internationales sur les évolutions biologiques et technoscientifiques bouleversant la condition animale. Il s’agit d’appréhender la diversité des enjeux soulevés par le « transanimalisme », destiné à augmenter les capacités de l’animal dans la finalité du bien-être de l’humain.

Amandine CAYOL est Maître de conférences en droit privé à l’université de Caen Normandie. Emilie GAILLARD est Maître de conférences HDR en droit privé à Sciences Po Rennes et coordinatrice générale de la Chaire d’excellence CNRS Normandie pour la paix. Bénédicte BOYER-BEVIERE est maître de conférences HDR en droit privé à l’Université Paris 8.

MARE & MARTIN, Paris, 2024.

LES GRANDES NOTIONS DU DROIT À L’AUNE DU TRANSHUMANISME

Cet ouvrage a pour objectif d’anticiper les éventuels glissements vers la recherche d’un dépassement des limites de la condition humaine, dans la lignée des idées transhumanistes. Ces derniers doivent, en effet, être encadrés dès à présent, avant que des systèmes de dérives et de déviances ne se soient mis en place sans avoir été réellement pensés.

Il est nécessaire d’interroger le fondement de nos règles de droit, afin de pouvoir les adapter à une société en profonde évolution.

Cinq notions fondamentales ont été retenues :

  • la personne,
  • la responsabilité,
  • la propriété,
  • les droits fondamentaux,
  • la souveraineté [4e de couverture]

Amandine CAYOL est Maître de conférences en droit privé à l’université de Caen Normandie. Emilie GAILLARD est Maître de conférences HDR en droit privé à Sciences Po Rennes et coordinatrice générale de la Chaire d’excellence CNRS Normandie pour la paix.

MARE & MARTIN, Paris, 2023, 332p., ISBN-13 ‏ :978-2849347355

HUMAIN NON-HUMAIN

Repenser l’intériorité du sujet de droit

Les juristes à l’initiative de cet ouvrage sont parties de l’observation que le statut de sujet de droit était affecté à des entités de plus en plus variées et cela, quelles que soient les cultures juridiques. Alors que le droit moderne avait toujours été anthropocentré, ce statut a été étendu à des entités comme les personnes morales, puis au monde vivant (les animaux), au monde végétal (les arbres), voire minéral (le paysage) et, depuis la nouvelle robotique et l’intelligence artificielle, la question s’est posée aussi de l’étendre à des artefacts (les robots) qui interagissent avec nous dans toutes nos activités […]

Cet ouvrage est une proposition pour penser les transformations du droit et du discours sur le droit, concernant le non-humain […] Prendre comme clé la complexité de ces entités était aussi un choix méthodologique : les systèmes complexes, depuis la cellule jusqu’aux écosystèmes naturels (la forêt), ou humains ou collectifs (les mégapoles) sont le résultat de processus d’évolution et d’adaptation.

Les questionnements juridiques posés par l’introduction de ces entités non-humaines dans la sphère du droit amènent enfin à s’interroger sur les métamorphoses de la démocratie, rendant compte d’un certain nombre d’expérimentations sociales et ébauchant les contours d’une alternative politique.

L’ouvrage fait appel à des disciplines aussi éloignées que le droit, la biologie, l’intelligence artificielle, l’éthologie cognitive, la botanique, la philosophie ou la psychanalyse [4e de couverture, extraits]

Géraldine Aïdan est chargée de recherche au CNRS au Centre d’étude et de recherche en Science administrative et politique (CERSA) à l’Université Paris 2. Docteure en droit public (L’invention du sujet psychique en droit, CNRS éditions, à paraître, Prix solennel de la Chancellerie des Université de Paris 2013 – André Isorée), sa thèse vise à montrer la place centrale de la vie psychique au sein des normes juridiques. Ses recherches récentes portent sur l’intériorité et les questions qu’elle génère aujourd’hui en droit et dans les sciences sociales.

Danièle Bourcier est directrice de recherche CNRS au Centre d’étude et de recherche en Science administrative et politique (CERSA) à l’Université Paris 2. Sa thèse d’État en droit public a décrit une des premières applications de l’intelligence artificielle à la décision juridique. Elle a utilisé par la suite d’autres modèles (Neurolaw) pour explorer les aspects cognitifs du phénomène juridique et les impacts socio-juridiques de la numérisation. Elle a publié La décision artificielle, le droit, la machine et l’humain (PUF).

LGDJ, 2021, 218p., ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2275090740